samedi 24 novembre 2012

Lettre à l'honorable Edmund Burke - Mary Wollstonecraft

« Car c'est pour une imposture risible de prétendre qu'un homme se bat pour sa patrie, son foyer, ou son temple, quand il ne possède ni liberté, ni propriété - Sa propriété est dans la force de ses bras - et ces bras sont désormais contraint de tirer des cordages sous les ordres d'un jeune tyran maussade qui a sans doute obtenu sa position grâce aux relations de sa famille, ou parce que son père, dont l'intérêt dans un bourg, ou la voix au sénat était agréable au ministre, a prostitué son vote. »

Wollstonecraft, Mary. 2003. Une anglaise défend la révolution française : réponse à Edmund Burke. Éditions du S.I.H.S. Paris.

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